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L'église

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L'église Saint-Martin

(église romane du XIIIème siècle), inscrite aux monuments historiques

Ouverte tous les jours en Juillet et Août

 

Elle a été construite en basalte de la Planèze. La mention la plus ancienne remonte au XIème siècle.

Histoire : Vers 1050, le seigneur des Ternes, Etienne de Henry en fit don au prieuré de Saint-Flour. Elle fut détruite, ainsi que le château par des anglais au XIVème siècle. C'est au début du XVème siècle qu'elle fut relevée de ses ruines.

Extérieur : Elle est dominée par un clocher refait au XVIIème siècle, une tour ronde y donne accès. Il est monté sur l'arc triomphal, la porte d'entrée est du XVIème siècle. Le chevet comporte une corniche décorée de boules supporté par des corbeaux, terminée par une tête humaine. Un porche s'appuie sur un pillier dans lequel s'inscrit un bénitier. L'ex-voto qui date du XVIIème siècle, se trouvait à l'origine dans le mur du parc du château. Il fut offert par des habitants d'Oradour, qui perdus dans la tempête, furent accueillis au château. On peut lire leurs noms et la date sur la porte en fer.

Intérieur : La nef est divisée en deux, et traversée par un arc doubleau sur lequel sont sculptés un crâne et un personnage. Deux bénitiers portent des figurines et des écussons. La clef de voûte d'une des chapelles porte un écusson aux armoiries des D'Espinchal : sur fond d'azur, un griffon ailé d'or et trois épis d'or, portant la devise "Fortis et velox" (fort et rapide). On peut remarquer des statues de bois : St-Martin, St-Dominique, Ste-Marie-Madelaine, St-Pierre, St-Jean-Baptiste,une statue de la vierge portant l'enfant. L'arc doubleau placé entre la nef et l'abside se termine par deux châpiteaux de dimension anormale ; ils supportent la retombée des nervures de la nef en avant de l'arc triomphal. Celui de droite porte, au dessus d'un masque de loup, une tête humaine d'inspiration vaguement  bouddhique.

L'église et l'autel ont été restaurés en 1965. L'autel en pierre de Bouzentès contient des reliques de Ste-Catherine Labouré, en souvenir de son confesseur né aux Ternes.

Il reste de l'église primitive, d'intéressantes sculptures en parfait état de conservation, mais elles sont cachées par la toiture.

De récents travaux ont eu lieu : réfection de la toiture, des vitraux et du clocher. Deux nouvelles cloches ont été installées, elles répondent aux notes de sol, la, si et ré.